L’héritage des Darcer (Marie Caillet)

Ouf, je peux enfin écrire cet avis. Mais alors qu’après ma lecture, je l’avais très nettement rédiger dans ma tête, à présent c’est un peut flou… Mes excuses d’avance si je n’embrouille dans ma rédaction mais j’ai pas mal de chose a rattraper ^^ »

Tout d’abord j’aimerais remercier ma chère Snow pour m’avoir prêter cet excellent livre juste après l’avoir lu dans le cadre d’un partenariat. (en échange je m’engage à te prêter sous peu Dehors les chiens, les infidèles ;p)

Synopsis : 

Lorsqu’on s’appelle Mydria, qu’on est la fille unique et chérie des puissants Siartt, et qu’on a pour objectif principal d’accéder à un pouvoir plus grand encore en épousant le prince héritier du royaume, la vie ne peut pas être ennuyeuse. Jusqu’au jour où Mydria découvre ses vraies origines. Elle n’est nullement Siartt, mais l’ultime héritière d’une dynastie renversée depuis des générations ! Horreur : à la suite de ses ancêtres, elle est tenue de se lancer à la recherche du trésor familial, recevant pour seules aides un sifflet et le Don d’Aile, cet étrange pouvoir capable de vous métamorphoser à volonté…
Le pire danger ne l’attend peut-être pas derrière l’errance, la bataille et les cloques aux pieds. Le pire danger pour un cœur confiant ne tient peut-être qu’en un seul nom : Orest.

Mon avis :

Un très bon synopsis que voici (pour une fois). Bien fait car il m’as complètement menée en bateau et pourtant, en relisant après avoir finit le livre, je me suis rendu compte qu’il était finalement très fidèle. Comme quoi, il faudrait mieux ranger son imagination au placard quand on lit une quatrième de couverture…

Mais peut importe, car j’ai aimer me faire promener loin, très loin de ce à quoi je m’attendait. Merci Marie Caillet pour ce voyage excitant et surprenant.

Commençons d’abord par Mydria (au fait, « My » ça se prononce « maï » ou « mi » ?), notre héroïne. Et bien elle n’a rien de l’héroïne auquel je m’attendait ! En fait, ce n’est pas une héroïne. C’est une fille normale, certes riche et noble mais au final elle reste une jeune fille de 16 ans. Et c’est justement cela qui l’a rendu si attachante à mes yeux, je pense. Ses actes de courages, ses peurs et ses faiblesses n’en sont que plus authentiques. Voilà pour la première (agréable) surprise.

Ensuite il y a Orest, le seul qui correspondait plus ou moins à l’idée que je m’en faisait. Bin, oui, j’avais lu peu avant Le Fils de l’Ombre, souvenez vous. Alors forcément les assassins taciturnes, je les repères à 100 mètre. Mais celui-là et pire que taciturne ! Dans le genre buté et renfermé, on fait difficilement plus.. mais c’est ce qui fait son charme.

Il y a d’autres personnages intéressants mais je ne vous les détails pas, histoire de vous laisser la surprise. Sachez juste que je ne m’attendait pas à un telle équipée. Encore une fois, je me suis faite avoir (ça fait du bien, de temps en temps).

L’histoire en elle même est très prenante. Rien à avoir avec la quête initiatique auquel je m’attendait. Non, ici c’est plus terre à terre, peut être, moins grandiose en tout cas (que l’image que je m’en faisait s’entend). Mais c’est justement ce qui m’as plu et interpeler dans ce récit. Quand on vous dit que Mydria part avec seulement le don d’aile et le sifflet, c’est bel est bien le cas. Et hop, débrouille toi avec ça ma vieille ! Du coup, l’aventure n’en est que plus intense. On se demande chaque fois comment ils vont bien pouvoir s’en sortir parce que franchement, ils sont mal barrés.

Les personnages vont donc devoir se surpasser et se forcer à changer -enfin surtout Mydria en fait.

Je me suis pas mal fait malmener du côté des péripéties. Je n’arrivais pas à deviner la suite et plusieurs fois je me suis fait peur. Jusqu’au bout on se demande si ils vont finir par aller au bout ou pas. Je vous laisse connaitre la réponse à cette dernière question en lisant le livre. Tout ce que je peut dire, c’est que je ne m’y attendait pas.

Côté écriture, j’ai trouver la plume de Marie Caillet très agréable. Elle a parfois des phrases très belles à lire qui donnent un côté poétique à son récit. Bref, j’accroche et j’attends impatiemment la suite (puisque suite il y aurai mais en cours d’écriture)

Pour conclure :  Un livre qui m’as agréablement surprise. Quand l’histoire commence vraiment, les péripéties s’enchaînent et c’est dur de lâcher.Une belle écriture que celle de Marie Caillet. Une auteure à surveiller, donc.

Il était temps que je rédige cet article car apparemment, il y aura demain, Mercredi 24 novembre une rencontre virtuelle avec Marie Caillet sur Livraddict. je vous invite à passer jeter un coup d’œil !

Oksa Pollock, tome 1 : L’Inespérée (Plichota/Wolf)

Bon, j’avais décider de rédiger mes avis tout de suite après avoir finit un livre mais ce week end c’était mission impossible entre la rencontre Livraddict à Epinal et la convention sur les jdr de ma fac (et deux nuits blanches). Bref me voilà revenue pour vous parler d’Oksa, une fille bien sympa et très.. spéciale !

Résumé : 

Oksa Pollock, 13 ans, pensait être comme tout le monde, mais ce soir tout a changé… Un peu angoissée par la rentrée dans son nouveau collège, Oksa déclenche tout à coup des phénomènes étranges dans sa chambre. Un coin de son bureau prend feu, ses cartons de déménagement pas encore défaits explosent… Elle qui a toujours rêvé d’être une ninja, voilà qu’elle se découvre des dons surnaturels ! Perdue et terrifiée, elle se garde bien d’en parler. Mais ce n’est pas fini. Le même soir apparaît sur son ventre une mystérieuse empreinte. Mise dans la confidence, sa grand-mère, l’excentrique Dragomira, lui avoue le secret de ses origines : la famille Pollock vient d’Édéfia, un monde invisible caché quelque part sur Terre.Oksa est leur Inespérée, leur seul espoir d’y retourner. Oksa ne sera plus jamais la même. Et malgré l’aide de son meilleur ami Gus, il va lui être bien difficile de concilier sa vie de collégienne ordinaire avec l’accomplissement de son stupéfiant destin.

Mon avis :

J’avais beaucoup entendu parler de se livre (et en bien) sans parvenir à comprendre vraiment de quoi il parlait. Les seuls indices que j’avais réussis a trouver étaient Oksa et Magie. De la magie, ok. Mais de quel genre ?

Alors attention, j’ai pu lire un peu partout à mon grand dam que Oksa Pollock était la nouvelle Harry Potter…. Déjà je trouve que ce genre de comparaison est des plus douteuses et ne peu que nuire au livre comparé et ensuite la magie du monde d’Oksa n’a strictement rien a voir avec celle de Rowling. C’est un monde très original qui s’ouvre à Oksa en vérité. Un monde peuplé de créatures loufoques, de plantes parlantes et qui possède un vocabulaire bien a lui.

Le personnage d’Oksa est vraiment adorable. C’est une jeune fille dynamique et pleine de vie (peut être même un poil trop pour moi) qui a du caractère et aime se fourrer dans le pétrin. On s’attache vite à elle et  heureusement car elle est l’élément central de ce récit.

Autour d’Oksa gravite plusieurs personnages plutôt intéressants. La famille d’Oksa surtout est composée d’individus originaux (Baba Pollock est ma préférée). Gus lui est surement le personnage le plus banal mais c’est justement ce qui lui donne de l’intérêt. Il aide Oksa a garder les pieds sur terre (au sens propre comme au figuré) et elle en a bien besoin.

L’histoire est pleine de rebondissement, on oscille entre la vie de collégienne d’Oksa et sa vie de famille et aucune des deux n’est de tout repos. On découvre petit à petit ce monde de magie auquel Oksa semble appartenir avec chaque fois plu de surprise. Cepedant, j’ai trouver que l’histoire ce limitait un peu trop à cela. On passe beaucoup de temps à s’émerveiller avec Oksa ce qui laisse peu de temps à l’intrigue principale qui est pourtant très intéressante. Bien sur il est normal de passer par de nombreuses découvertes et descriptions quand les auteurs on créer de toute pièce leur univers. Mais j’avoue m’être ennuyer parfois et j’ai trouver ce livre bien long par moment. On se perd un peu et on se demande ou l’histoire va nous mener au final. J’ai continuer malgré cela car le personnage d’Oksa arrivait toujours à titiller mon intérêt.

Pour conclure :

J’ai bien aimer cette lecture même si je l’ai trouvée un peu longuette parfois. Je pense que j’aurais plus d’intérêt pour la suite car elle devrait nous plonger plus dans l’action et la vrai aventure d’Oksa.

Clamp’s Challenge (Matilda)

Et un de plus.

Mais attention, hein ! Pas n’importe quel challenge, s’il vous plait ! Un challenge Clamp déjà ça ne se refuse pas. Organisé par Matilda en plus, je n’avais aucune excuse pour ne pas m’inscrire.Que voulez vous, la blogosphère est remplie de gens aux allures avenantes qui n’ont pour but que de m’empêcher de mettre à jour mes avis sur ce blog ! Pire, ils m’entraînent sans cesse plus profondément dans les affres des challenges et ma liste de livre à lire s’allonge sans jamais vouloir s’arrêter. Pauvre de moi…

En quoi consiste le Clamp’s Challenge ? Et bien je vais simplement citer Matilda :

 

Le but est de découvrir l’univers de ces géniales créatrices de manga, et de convertir le plus de monde possible à la Mokona attitude. Il y a plusieurs formules pour se faire que je vais vous exposer de ce pas.
• 1er niveau : Découvrir au moins une œuvre de Clamp. Que ce soit un one-shot, ou une série. Vous avez pour cela un an.
• 2ème niveau : Découvrir de deux à cinq œuvres de Clamp (toujours one-shot et séries comprises), sur la période d’un an.
• 3ème niveau (le niveau ultime pour les intimes) : Sorte de challenge perpétuel sans limite de temps. Cela commence dés votre inscription et vous vous engagez, à chaque fois que vous lirez du Clamp à l’inclure dans le challenge (bon faut au moins qu’il y ait une lecture au bout de 70 ans), et à le signaler par le logo dudit challenge.

 

Vous commencez à me connaitre, je pense que vous avez deviner quel niveau j’ai choisi. Bin oui, le niveau 3 pardi !

Clamp, ce n’est pas seulement un groupe de femmes mangaka (très belles et classes en passant), ce sont aussi des personnes hors du commun qui ont réaliser des œuvres extraordinaires de beauté, de poésie, d’action et d’amour.

Oui, rappelez vous, vous étiez jeun(e) vous regardiez la télé le mercredi après midi, M6 Kid… ça vous reviens ? Et si je vous chante (très mal) nanananaaaa nanananaaaaa !  Non, toujours pas ? Une petite fille, un sceptre magique, des cartes, un petit lion volant .. ? Là franchement si ça ne vous dit rien, courrez vous procurer les dvd de Card Captor Sakura !

Et oui en France, pour les jeunes filles de ma génération, Clamp à peupler nos aprem’ télé de cartes magiques et des magnifiques créatures qui en sortent, des adorables disputes entre Sakura et Lionel (euh Shaolan pardon..) et de l’irrésistible Kérobéro (qui n’as jamais eu envie d’en avoir un ?).

Mais Clamp ce n’est pas que ça ! Ce sont des tas de manga et d’animes plus beaux les uns que les autres. Avec chacun un univers singulier qui parfois s’entrecroisent (Sakura et Shaolan, les Mokona, la sorcière des dimensions et j’en passe..)

Bref j’arrête ici l’étalage de ma fan attitude et vous invite à découvrir l’univers de ces femmes charmantes que sont les Clamp en participant vous aussi au challenge de Matilda.

Le Fils de l’Ombre (Jon Sprunk)

J’ai des tas d’articles en retard, encore plus de lectures en attente et je ne vous parle pas de ma PAL qui grandit tel un monstre féroce qui se nourrirait de mes multiples faiblesses quand je passe chez le bouquiniste. Mais voilà, ça c’était avant d’obtenir un partenariat avec Bragelonne grâce au merveilleux site Livraddict. Après trois jours où j’ai luter en vain pour lire plus lentement, je vous livre mon avis sur Le Fils de l’Ombre, le premier tome de ce qui sera la Trilogie de l’Ombre.

En premier lieu je tient à remercier Bragelonne pour ce partenariat et pour nous faire découvrir Jon Sprunk. Milles merci à Livraddict également, qui me donne ici mon premier partenariat.

1010-ombre1.jpgRésumé :

Dans la ville sainte d’Othir, traîtrise et corruption rôdent à tous les coins de rue. L’endroit rêvé pour un assassin dénué de scrupules et sans allégeance. Caim gagne sa vie à la pointe de l’épée, jusqu’au jour où un contrat le projette en pleine machination. Confronté à des hommes de loi véreux, à des tueurs rivaux et à la sorcellerie venue de l’Au-delà, il peut compter sur Joséphine, la fille de sa dernière victime, et sur Kit, un fantôme qui lui veut du bien. Caim ne se fie qu’à ses couteaux, mais pour déjouer cette conspiration qui prend sa source au coeur de l’empire, il doit s’approprier son héritage, celui du Fils de l’Ombre…

Mon avis :

Pour commencer je vais vous dire ce qui m’a attirer dans ce livre pour que je le demande en partenariat. Tout d’abord la couverture, elle est subliiiiiime ! (elle l’est d’autant plus quand on tient le livre dans la main haha !). Ensuite c’est le fait que le héros soit un assassin. Et oui, j’adore les bad boys (rappelez vous ma critique d’Arthas..) !

En tout cas, je n’ai pas été déçue.

Le livre commence tout de suite dans le vif du sujet, histoire de nous plonger directement dans le cœur d’Orthir où Caim est en plein « travail ». C’est un personnage sombre et complexe avec une grande part de mystère (son pouvoir, ses origines, Kit..). J’ai adorer le suivre au cours de ce livre et surtout de le voir se dévoiler petit à petit.

Il est vite rejoint par Kit, une femme fantôme très spéciale. Aaaah Kit, tu es mon personnage fétiche, je t’adore ! C’est le genre de personnage que j’affectionne tout particulièrement : une femme au fort caractère, indépendante et espiègle. J’ai beaucoup rit lorsque elle et Caim se chamaillent (pauvre Caim.. je le plaindrais presque).

Et ensuite il y a Josie, personnage que appréhendais. J’avais peur qu’elle soit gourde, guindé ou juste agaçante à cause de ses origines mais en fait, elle m’as agréablement surprise. Je me suis tout de suite attacher à elle et j’ai beaucoup aimer la façon dont elle évolue au cours de l’histoire. Elle aussi a sa part de mystère et franchement je n’avais pas du tout deviner de quoi il en retournait avant que le secret ne soit révélé !

A côté de ça, il y a plusieurs personnages, beaucoup moins sympathiques mais dont j’ai adorer le développement. On a trop rarement l’occasion de comprendre les vrais motivations des méchants-pas-beau (même si ils n’ont pas toujours la tête de l’emploi d’ailleurs) mais là j’ai été servie.

Tout ces personnages évoluent dans Othir, une cité aux multiples côtés sombres.. religieux, nobles, soldats, gens du commun ou assassins, personne n’est tout blanc dans cette ville ! On ne s’ennuie jamais à Othir, c’est clair. Même l’histoire de l’empire apporte sa dose de mystère. Le passé se dévoile au fur et à mesure et on comprend mieux le présent.. et le futur de la cité. Bref vous l’avez compris, préparez vous à votre lot de corruption, trahisons et de complots !

Les personnages, l’univers.. passons maintenant à l’écriture. Et bien j’accroche vraiment au style de Jon Sprunk. C’est concis, pas de blabla inutile, ça se lit tout seul et ça bouge. J’ai parfois du mal lorsque les auteurs nous décrivent les pensés des personnages un peu trop longtemps ou lorsque les descriptions sont trop longues mais là pas du tout. On a pas le temps de s’ennuyer, ça bouge et on ne se reposer pas longtemps. Le fait que cette histoire ce passe en plusieurs jours seulement renforce sans doute cette impression. (je plains  les personnages au passage) On passe facilement d’un personnage à un autre. J’ai d’ailleurs beaucoup aimer la vision différente de Caim et Josie. Et quand l’un fait quelque chose, on sait ce qui arrive à l’autre en parallèle et ça c’est génial, on à l’impression d’y être et de suivre en direct les deux personnages en même temps.

Au final, vous l’avez compris, ce n’est pas pour rien que j’ai dévorer ce livre en 3 jours ( et encore je me suis retenue pour faire durer le plaisir au maximum !). Cependant j’ai quelques bémols à ajouter. Premièrement, un truc très bête mais que j’ai l’habitude de vérifier dans un livre fantasy, c’est l’absence de carte. Heureusement, le plus gros de l’histoire se passe à Othir et lorsqu’on parle de régions lointaines, on ne se perd pas trop. Mais j’espère qu’il y en aura une par la suite.

Mon deuxième bémol est très personnel. J’adore Kit alors forcément, j’étais triste de ne pas la voir beaucoup dans la deuxième partie du livre… Je veux plus de Kit ! (et mon petit doigt me dit que je serait sans doute exaucée au deuxième tome hihi)

Enfin une dernière remarque. Monsieur Sprunk désolée mais votre livre est bien trop court ! Pensez au addicts de mon genre, s’il vous plait et ayez pitié ! non vraiment votre histoire a un rythme très soutenu, certes mais 355 pages c’est bien trop peu pour assouvir ma soif de lire. On s’attache aux personnages et paf c’est déjà la fin du tome. Horrible. Bon, tout ça pour dire que… J’ai terriblement hâte de lire la suite !

Pour conclure :

Une histoire prenante avec un héros complexe, pas très héroïque et c’est tant mieux. Des personnages hauts en couleur qui évoluent et ça aussi c’est bien. Un univers sombre et complexe qui réserve bien des surprises. Et des mystères, tout plein de mystères qui se dévoilent doucement mais surement.

Je suis vraiment très heureuse de mon premier partenariat. J’ai découvert un nouvel auteur et une nouvelle série et je pense suivre les deux de près !

La Tête en Friche (Marie-Sabine Roger)

Tout ça, c’est la faute à Matilda.

Je devrais avoir finit la Malerune 3 depuis des siècles et je vous parle pas du Grand Livre des Gnomes qu’il me faut malheureusement rendre à la bibliothèque (alors que franchement, j’adore le style de Pratchett).. Mais je suis innocente ! Ce n’est pas de la fainéantise de ma part ( mode *mauvaise foi* activé) au contraire ! Je suis envahie de démons maléfiques qui me tendent des tas de super livres sous le nez pour que je ne sache plus quoi lire en premier.. Du coup je me jette sur un puis succombe à un autre avant de me rentre compte que je doit absolument en finir un troisième avant la date limite d’emprunt… Donc voilà, je me retrouve à écrire mon avis sur le très beau « La Tête en Friche » qui m’as bien sur donner envie de participer au challenge homonyme de Matilda (quand je vous le dit que tout est de sa faute !!). C’est vrai c’est un livre pas très long, qui se lit très vite, mais j’avais pas calculer de le lire maintenant !

Quel idée j’ai eu de jeter un œil dedans… Je me suis retrouvée tout comme avec Arielle Queen avec une dizaine de chapitres derrière moi et impossibilité de ne pas finir.

 

Résumé :

Ce qu’ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c’est à se demander si c’est vraiment écrit pour vous donner l’envie. En tout cas, c’est sûr, c’est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors – inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique… – et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c’est une histoire qui parle d’aventures ou d’amour - ou d’Indiens. Et point barre, c’est tout.

 

Mon avis :
Comment vous dire ? Ce n’est sans doute pas un livre exceptionnel, ni très original, ni d’une poésie extraordinaire. Mais voilà, il est touchant. Il est simplement beau. Ça parle de lecture. Ça parle d’amour – oh pas celui avec un grand A, mais plutôt celui qui vous rend tout guimauve. Mais aussi de la vie qui n’est pas toujours facile pour certains, des rejetés, des gens qu’on voit rarement dans les livres.

C’est vraiment une belle histoire, du genre qui vous rend toute heureuse de l’avoir lu lorsque vous refermez le bouquin.

Car oui, au fil des pages on s’attache à Germain, sa manière de raconter un peu bourrue et ses digression qui vous entraine jusqu’à se que vous vous demandiez au juste si ce foutu bouquin à une trame ou un but. On s’attache à Margueritte même si on ne la voit que par les yeux de Germain. On se dit qu’on aimerait bien avoir une mamie comme ça à la maison, pour qu’elle nous lise aussi Camus et qu’elle nous raconte ses voyages. Et surtout, on ne peut qu’être ému devant leur relation qui évolue l’air de rien, l’effet qu’elle à sur Germain, ses réflexion qui en découle.

Et puis on rigole bien avec Germain, avec sa façon de raconter maladroite, surtout lorsqu’il déforme des mots ou des expression. « Bien mal, a qui ne profites jamais ! » , « il te sape pas le moral, il te le dioxine » (il a des passages ou je me suis retrouver à glousser toute seule comme une imbécile)

Il dit aussi des choses vrai ce bonhomme un peu brut et d’une manière poétique parfois (enfin à sa manière). Surtout le passage qui fait référence au titre :

« Je repense à ce mot, inculte – Qui n’est pas cultivé. Voir : friche [...] Et au rapport qu’il y a entre la culture des livres et l’autre, des topinambours. Faut pas croire, c’est pas bêcher qui rend le sol meilleur : ça le prépare seulement a bien recevoir le semis. »

Au final, cette histoire n’est ni triste ni heureuse, c’est un peut des deux. Et j’ai aimer le fait qu’on ne soit ni dans le pathétique ni dans la happy-end.

Pour conclure : J’ai trouver ça intéressant, joli et attendrissant. Une belle histoire à lire, un vrai bol d’amour, maladroit, mais sincère.

En bonus, mon passage préféré du Livre :

« Elle m’a expliqué que lire, ça commençait par écouter. [...] Et elle a ajouter que si ont fait ça bien, ça les rend dépendants après, comme une drogue. Ils ont besoin de livres, après, en grandissant. »

P.S. : Il va falloir que je me procure le film, tient.