La Tête en Friche (Marie-Sabine Roger)

Tout ça, c’est la faute à Matilda.

Je devrais avoir finit la Malerune 3 depuis des siècles et je vous parle pas du Grand Livre des Gnomes qu’il me faut malheureusement rendre à la bibliothèque (alors que franchement, j’adore le style de Pratchett).. Mais je suis innocente ! Ce n’est pas de la fainéantise de ma part ( mode *mauvaise foi* activé) au contraire ! Je suis envahie de démons maléfiques qui me tendent des tas de super livres sous le nez pour que je ne sache plus quoi lire en premier.. Du coup je me jette sur un puis succombe à un autre avant de me rentre compte que je doit absolument en finir un troisième avant la date limite d’emprunt… Donc voilà, je me retrouve à écrire mon avis sur le très beau « La Tête en Friche » qui m’as bien sur donner envie de participer au challenge homonyme de Matilda (quand je vous le dit que tout est de sa faute !!). C’est vrai c’est un livre pas très long, qui se lit très vite, mais j’avais pas calculer de le lire maintenant !

Quel idée j’ai eu de jeter un œil dedans… Je me suis retrouvée tout comme avec Arielle Queen avec une dizaine de chapitres derrière moi et impossibilité de ne pas finir.

 

Résumé :

Ce qu’ils mettent au dos des romans, je vais vous dire, c’est à se demander si c’est vraiment écrit pour vous donner l’envie. En tout cas, c’est sûr, c’est pas fait pour les gens comme moi. Que des mots à coucher dehors – inéluctable, quête fertile, admirable concision, roman polyphonique… – et pas un seul bouquin où je trouve écrit simplement : c’est une histoire qui parle d’aventures ou d’amour - ou d’Indiens. Et point barre, c’est tout.

 

Mon avis :
Comment vous dire ? Ce n’est sans doute pas un livre exceptionnel, ni très original, ni d’une poésie extraordinaire. Mais voilà, il est touchant. Il est simplement beau. Ça parle de lecture. Ça parle d’amour – oh pas celui avec un grand A, mais plutôt celui qui vous rend tout guimauve. Mais aussi de la vie qui n’est pas toujours facile pour certains, des rejetés, des gens qu’on voit rarement dans les livres.

C’est vraiment une belle histoire, du genre qui vous rend toute heureuse de l’avoir lu lorsque vous refermez le bouquin.

Car oui, au fil des pages on s’attache à Germain, sa manière de raconter un peu bourrue et ses digression qui vous entraine jusqu’à se que vous vous demandiez au juste si ce foutu bouquin à une trame ou un but. On s’attache à Margueritte même si on ne la voit que par les yeux de Germain. On se dit qu’on aimerait bien avoir une mamie comme ça à la maison, pour qu’elle nous lise aussi Camus et qu’elle nous raconte ses voyages. Et surtout, on ne peut qu’être ému devant leur relation qui évolue l’air de rien, l’effet qu’elle à sur Germain, ses réflexion qui en découle.

Et puis on rigole bien avec Germain, avec sa façon de raconter maladroite, surtout lorsqu’il déforme des mots ou des expression. « Bien mal, a qui ne profites jamais ! » , « il te sape pas le moral, il te le dioxine » (il a des passages ou je me suis retrouver à glousser toute seule comme une imbécile)

Il dit aussi des choses vrai ce bonhomme un peu brut et d’une manière poétique parfois (enfin à sa manière). Surtout le passage qui fait référence au titre :

« Je repense à ce mot, inculte – Qui n’est pas cultivé. Voir : friche [...] Et au rapport qu’il y a entre la culture des livres et l’autre, des topinambours. Faut pas croire, c’est pas bêcher qui rend le sol meilleur : ça le prépare seulement a bien recevoir le semis. »

Au final, cette histoire n’est ni triste ni heureuse, c’est un peut des deux. Et j’ai aimer le fait qu’on ne soit ni dans le pathétique ni dans la happy-end.

Pour conclure : J’ai trouver ça intéressant, joli et attendrissant. Une belle histoire à lire, un vrai bol d’amour, maladroit, mais sincère.

En bonus, mon passage préféré du Livre :

« Elle m’a expliqué que lire, ça commençait par écouter. [...] Et elle a ajouter que si ont fait ça bien, ça les rend dépendants après, comme une drogue. Ils ont besoin de livres, après, en grandissant. »

P.S. : Il va falloir que je me procure le film, tient.

 

Doctor Who, Les Daleks envahissent la Terre (Terrance Dicks)

Attention, une fan de Doctor Who débarque ! Et oui c’est moi, qui l’eut cru ? Montez dans mon TARDIS et découvrez ma dernière lecture :

J’ai trouver ce  petit livre dans une librairie d’occasion, bien caché dans un recoin (merci à Snow de m’avoir fait visiter cet endroit d’ailleurs  ) et j’ai sauter dessus à cause de son prix et aussi parce que c’était la première fois que je trouvais un livre de mon docteur préféré en français. Qui est le Docteur ? Pour ceux qui ne le savent pas, je vous invite à le découvrir ici et ici. (non, non je ne profite pas de ce livre pour faire ma pub =D)


Résumé : 

En pleine guerre cosmique, le docteur Who, pour délivrer la Terre du joug des Daleks, entreprend de découvrir la raison véritable de leur sinistre complot.

Mon avis :

Bon il date un peu (1987 tout de même), il y a les têtes de Igor et Grichka dessus mais c’est l’histoire qui compte, non ? Et pour ce qui est de ça, je n’ai pas été déçue ! J’ai retrouver avec joie le vieux docteur bougon des premières saisons de la série (même si je lui préfère les nouveaux, plus expressifs et développés) et ses compagnons : Susane, Ian et Barbara.

L’intrigue est fidèle à la série et se découpe de la même manière qu’un épisode : le TARDIS atterrit dans une contrée inconnue à une époque tout aussi inconnue. Pour une raison x ou y il est impossible pour nos voyageurs de retourner dedans ce qui les bloque à cette époque jusqu’à ce qu’ils aient régler certains problèmes. Les personnages se retrouvent séparés malgré eux et, chacun de leur côté, découvrent cette époque. Enfin ils se retrouvent et règlent les problèmes avec les données récoltées (et oui le docteur ne fait pas tout tout seul – enfin pas toujours).

Bref, l’histoire est un gros classique mais je ne m’attendait pas à autre chose vu la vieillesse du récit (1977) et au titre (les Daleks sont les ennemis incontournables du Docteur).  En fait j’ai même apprécier retrouver les personnages fidèles à la série. On découvre avec eux un univers inconnu et on rencontre des personnages auquel on s’attache assez vite (mais pas autant que les 4 principaux). Enfin, de même que dans la série, l’ambiance oscille entre action, drame et suspense (mélange qui je pense fait tout le charme des aventures du docteur) : des personnages meurent, on ne sait jamais quand un Dalek va débouler et on se demande ce que ces derniers fabriquent sur Terre.

La fin ne m’as pas déçue et même légèrement étonnée. Pourtant elle m’a fait penser à d’autres aventures du docteur qui finissent de la même manière : c’est une fin heureuse mais on ne peut s’empêcher d’être un peu triste. (ah ce Docteur, il en aura fait verser des larmes !)

Le livre est cependant bien petit : 155 pages au total. C’est bien dommage car du coup j’ai trouver le dénouement un peu trop rapide comparé au reste. Mais sa petite taille le rend également facile à lire. Si on ne connait pas le Docteur, cela peut éviter de se perdre et dans le cas contraire, cela reste une lecture sympathique.

Pour conclure : J’ai beaucoup aimer cette lecture car elle correspondait à ce à quoi je m’attendait : une aventure classique du premier Docteur et de ses compagnons, assez courte et donc pas du tout ennuyeuse.

Pour ceux qui voudraient se procurer ce livre je ne peux que vous recommander de fouille dans des librairies d’occasion. Il n’existe (à ma connaissance) aucune réédition de cette collection (dont il existe 6 autres numéros au moins d’après l’intérieur de mon livre). Vous pouvez trouver des livres racontant les aventures des nouveaux docteurs mais seulement en anglais et en Angleterre (ou sur des sites internet anglais).

Si quelqu’un possède un  livre (ou plus) de Doctor Who je serais curieuse de le savoir alors manifestez vous ^^

L’Oeil du Serpent, Contes folkloriques japonais

Vous vous rappelez la rencontre livraddict de lorraine cet été ? Mais si, celle ou Tulisquoi à ramener des tas de Folio pour tout le monde ! Moi, j’avais eu un recueil de nouvelles de A. Conan Doyle et Personne, un recueil de contes folkloriques sur le thème du serpent. Elle me l’a gentiment prêté après l’avoir finit.

 

 

Résumé :

 Il était une fois un serpent qui prit l’apparence d’une belle femme pour s’unir secrètement à un homme… Il était une fois une femme qui enfanta un serpent… Il était une fois une ravissante jeune fille qui s’éprit d’un serpent jusqu’à se métamorphoser en reptile… Merveilleux et étranges, ces contes nous entraînent au cœur de la mythologie japonaise peuplée de créatures fantastiques et de paysans naïfs.

Mon Avis :

J’ai eu l’occasion de le lire d’une traite dans le train (donc en un peu plus d’une heure). Les histoires sont très courtes et se lisent très facilement. Le style varie selon les différents auteurs mais pas de beaucoup. On reconnait bien le style du conte, le lieux et l’époque sont parfois mentionnés mais restent toujours vagues. Le conteur nous donne l’impression qu’il nous relate une rumeur, un fait divers dont il a entendu parler. On a se croirait devant l’homme qui nous raconte l’histoire, comme un grand père pourrait le faire pour amuser ses petits enfants (avec se manière d’appeler le héros « le garçon » alors que c’est un adulte).

Si j’ai apprécier le fait de me plonger très facilement dans chaque histoire j’ai regretter que certaines histoires se ressemblent trop. Je pense surtout à celles des épouses du serpent dont la structure de l’histoire est identique : une jeune fille à marier, un beau jeune homme qui est en fait un serpent, le fil qui permet de suivre le jeune homme jusqu’à ce qu’il reprenne sa vrai forme, etc. Seul la fin diffère (parfois).

Comme dans tous les contes on s’attend à une morale, mais ici il n’y en a pas forcément. En fait il n’y a qu’une histoire ou elle est explicite : Pierres à loup (qui est ma préférée en fait). On a plus l’impression que les histoires nous sont contées pour faire peur au sujet des monstres qui habitent les étangs et les grottes japonaises ! Certains monstres sont vraiment terrifiants, d’autres sont plutôt sympathiques. En règle générale, on retrouve ce côté fataliste et dramatique  que l’on retrouve souvent dans les histoires japonaises, ce qui les rend touchantes.

J’ai bien aimer le classement des histoires en trois parties : Les femmes serpentsLes épouses du serpentBelles et monstres. Peut être vaut-il mieux alterner les trois parties lors de la lecture pour éviter la redondance ? Ma partie préférée était la dernière car elle ne parle pas que de serpents et est plus originale.

Pour conclure : Une sympathique petite lecture, très rapide qui nous fait découvrir la manière de conter japonaise et leur folklore (Il me semble que les animaux qui se transforment en humains sont très récurrents dans la culture japonaise). Même si certaines histoires se ressemblent beaucoup, chacune à son charme. La dernière partie m’as donner envie de lire plus de contes folkloriques japonais. Petit plus : j’aime beaucoup la couverture de ce folio  !

Le Challenge « chefs d’oeuvre de la SFFF » de Snow

Je vous présente le Challenge organisé par Snow et auquel je participe. Je vous laisse découvrir le contenu de ce challenge alléchant (dont j’ai fait les logos hihi ^^) :

(cliquez sur l’image pour aller directement sur l’article de Snow !) 

Le challenge n’a pas de limite de temps (bonne nouvelle ^^)

Il s’agit donc de lire un certain nombre de livre de la liste qui sera donné ci-après

Il existe différents niveaux de « difficultés » qui sont les suivants :

- Neil Gaiman : Lire 1 livre dans chacun des genres de la SFFF.

- Jules Verne : Lire 1/10e des livres proposés dans un des genres de la SFFF (soit 9 livres en SF, ou 2 livres en Fantastique, ou 7 livres en Fantasy).

- Michael Moorcock : Lire 10 livres au choix parmi tous ceux présentés dans la liste

- Ray Bradbury : Lire au moins 15 livres proposés dans les genres SF ou Fantasy ou 6 livres en Fantastique au choix (en gros c’est 3fois le challenge Jules Verne ^^).

- J.R.R. Tolkien : Lire 1/10e ou plus de livre dans chacun des genres de la SFFF.


Comme j’avais prévu depuis un moment déjà de me mettre sérieusement à la SF et que je lis régulièrement de la Fantsay, j’ai trouver l’idée de ce challenge très intéressante ! Merci donc à Snow de me permettre de découvrir des classiques de chaque genre (et aussi à Taliesin, l’auteur de cette liste impressionnante).

Et comme il n’y a pas de limite de temps je me suis lancée dans le niveau de difficulté le plus élevé, le Tolkien (allez zou tant qu’à faire !)

J’ai donc à lire :

  • 9 livres de SF
  • 2 livres  Fantastiques
  • 7 livres de Fantasy 
  • Pour la fantasy je suis attirée pas le cycle d’Elric le Nécromancien, de Michael Moorcock (bien que cela fasse plus de 7 livres :p). Pour la SF se serait plus La stratégie Ender, cycle de Orson Scott Card  et quelques Jules Verne (ou bien le cycle de Dune ? Aaah il y a trop de choix !). Pour ce qui est du fantastique par contre, je n’ai aucune idée !

Une fois que je me serait décidée, j’éditerais cette article pour y placer les liens des articles de chaque livre :

  • Livres de SF :  0/9
  • Livres de Fantasy :  0/7
  • Livres Fantastiques :  0/2